Quand la sécurité n’est plus une priorité

 

Les cheminots qui ont fait valoir leur droit de retrait

sont légitimes à exiger

plus de sécurité ferroviaire.

 

 

Le président PEPY et le Premier ministre ont fait le choix de se mettre en scène afin de proférer des menaces absurdes à l’encontre des cheminots. Ils préfèrent tergiverser sur le caractère légal ou illégal du droit de retrait pour faire oublier la question de l’accident ferroviaire et des problèmes de sécurité, notamment l’absence de contrôleur à bord des trains.

On aurait préféré les voir aux côtés des usagers et du conducteur blessés dans l’accident survenu en Champagne-Ardenne.

Le Gouvernement et la direction font le choix irresponsable de détourner l’attention afin d’éluder les vrais sujets. Le droit de retrait aurait dû être réglé en quelques heures si le Gouvernement ne s’en était pas mêlé mais il veut le pourrissement et use de provocations pour cela.

Ce Gouvernement  cherche à  épuiser les cheminots à chaque conflit plutôt que d’en sortir rapidement par la négociation. Ils porteront SEULS la responsabilité des conséquences de leurs actes.